«À 20 ans, j'avais tout mon temps,
La vie était belle, puis j'étais content.
Rien n'était trop dur, rien n'était trop haut,
Aux défis de la vie je levais mon chapeau.
À 30 ans j'étais encore un gamin !
Ah ! C'était facile, j'avais du temps !
Puis je m'amusais, je voyageais beaucoup
Faut dire que j'ai passé des heures de fous…
Mais à 40 ans, j’ai fallu tomber !...
On m’a pris tout un passé !...
Et il a fallu courir, regarder en avant
Pour ne pas rester au dernier rang.
À 50 ans, j'étais encore capable,
Mais j'suis devenu plus raisonnable.
Mon corps ralentit, fit quelques soubresauts
Pas question de vouloir monter trop haut !
Suis-je encore bon, suis-je encore fort ?
Je fais le possible, même contre le sort…
Aux nouvelles de 22 heures parfois je m'endors,
Sans compter des moutons et ce, sans remords.
À quatre vingt deux ans je veux être élégant
Mais mes yeux sont faibles, mes gestes plus lents…
Mes cheveux sont partis lentement,
Et la même sort ont eu mes dents !...
À quatre vingt deux ans j'écoute mon cœur :
Et il est tranquille et plein de bonheur!...
À quatre vingt deux ans ce que j'ai compris,
C’est que quand on a fait tout ce chemin,
En ouvrant la fenêtre le matin,
On doit penser à Dieu… et dire MERCI !...
(Inspirado no poema de Jean Gabin « Maintenant Je Sais», com uns pontapés na métrica aqui e ali…)
20 de Julho de 2008
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